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LaHood: Historique et situation en 1872

LaHood: une ville frontière comme tant d'autres...

LaHood est une ville frontière typique de l'Amérique de la fin du XIXème. Elle est située sur le territoire du Nouveau Mexique. Le Nouveau-Mexique fait partie, en 1846, des territoires qui furent cédés par le Mexique sous le nom de Cession Mexicaine à la suite de la Guerre Américano-Mexicaine. Par la suite, il devient Territoire des Etats-Unis (sur une très large superficie incluant l'Arizona voisin), ce n'est que le 6 janvier 1912 que le Nouveau-Mexique aura le statut d'état.

L'arrivée des mineurs et des ranchers mena à la création de petites villes typiques du Wild West. LaHood en est un parfait exemple car la trace de sa fondation remonte à l’année 1828. Elle n'est alors qu’un amas de petites maison de bois, une vague rue principale…

LaHood: la ville typique en 1872

Avec sa rue principale se terminant à l'entrée sur son Saloon, ses hôtels particuliers, son Shérif Office, sa bank, ses commerces, c'est une ville typique construite sur le modèle de tant d'autres. On notera sa prospérité à la taille impressionnante de sa banque (à 2 pas du saloon et du bureau du Shérif). Certaines grandes familles résident en ville ou elles ont un hôtel particulier. La proximité avec la voisine mexicaine (Paso del Loco) est bénéfique pour le développement conjoint des 2 communautés, ou malgré les différences et le passif historique, les relations sont plutôt bonnes. On notera la présence d'un cabinet vétérinaire, d'une église (dont le toit fut refait juste avant la guerre de sécession, d'un poste office (relais du Pony Express et des dilligences avec sa charmante petite chambre d'acceuil au dessus), de l'ancienne échoppe du blanchisseur Mr Ming (transformée successivement en poste de la cavalerie de l'Union, etc...).

LaHood: A l'origine, une terre de ranchs

Le Comté de LaHood regroupe la ville de LaHood et les collines environnantes. C'est une terre de bétail, niché proche du Rio Verde. En hiver, les pâturages sont abondants (pour autant que l'on évite de les comparer avec ceux du Wyoming ou du Kansas...), aussi de grandes exploitations de bétails ont fait prospérer la ville jusqu’après la guerre de sécession, tant pour approvisionner les territoires voisins que pour commercer avec le Mexique voisin (presque toujours) en guerre.
Le comté de LaHood comptait jusqu’à 8 ranchs en 1862, dont les plus importants, celui de John Chisum, ceux de la famille Wilcox et celui d'Howard LittleJohn (abattu semble-t-il dans un saloon en octobre 1862). La guerre fratricide entre le Nord et le Sud impacta violement la prospérité de la ville. Cette dernière, comme l’ensemble du territoire du Nouveau- Mexique, n’étant pas officiellement alignée sur l’un des camps. Toutefois, la bataille de Langston Bridge eut un retentissement jusqu'à LaHood…

La découverte de l’or en 1862 sur les terres du ranch Norton boulversa la vie paisible des ranchers. Certains irréductibles continuèrent le commerce de vaches d’autres creusèrent leurs terres à la recherche d’un filon. Le mariage de Suzy Norton et d’Ethan Lorne fit de la fusion de leurs propriétés la plus grande terre du comté. Non seulement ils possédaient les plus grands troupeaux, mais également les filons d’or. Très vite, afin de se protéger d’éventuels jaloux, les Norton’s (appelé ainsi car c’était manifestement Suzy qui portait la culotte dans le ménage) engagèrent une milice privée composée de mercenaires sans foi ni loi. Très vite la Norton fit marcher tous les ranchers à la baguette, imposant sa loi impitoyable.

LaHood: Un nid de serpent ?

Certains disent désormais que LaHood est le refuge de la lie des Etats-Unis, un de ces nids de vipères qui grouillent dans ces coins reculés de l’Ouest sauvage...

La découverte de l’or en 1862 a considérablement accéléré le développement de la ville. Des chercheurs d’or sont venus du monde entier chercher fortune. Ceux qui détenaient les terres se remplirent les poches ainsi que les commerçants qui récoltaient le fruit du travail des mineurs en leur procurant matériel, filles et alcool. Certains comme Gedeon Allistair et Suzie Norton devinrent immensément riche en quelques mois. Afin de se protéger des bandits qui pullulent dans l’Ouest sauvage, ils engagèrent des milices privées pour protéger leurs terres, leurs bâtiments.

Quand les filons se tarirent, on pensa à creuser ailleurs... Mais un tragique épisode vint sérieusement perturber le développement de la ville en 1865... Ceux qui, en 3 ans, avait fait de La Hood une ville prospère, laissèrent derrière eux une ville exsangue. Certains s'accrochèrent à leur argent, comme une tique à la veine d’une cheval. Les milices privée se livrèrent une guerre sans merci. La réputation était telle, que les pires crapules accouraient de partout mettre leur pistolet au service d’un des riches patrons de LaHood.

Duels au Soleil et sauvages: comment la ville pourrait changer de visage...

La disparition progressives des mineurs voyait proportionnellement baisser le chiffre d’affaires des commerces de la Ville. Beaucoup de boutiques dûrent fermer, ce qui n'arrangea pas les affaires... Alors qu'au Mexique voisin, la prosperité retrouvée sentait l'incédence... Triste retournement.
Certains penchèrent vers la facilité avec des idées aussi stupides que: organiser le plus grand concours de duels de tout les USA. Ces concours ne manqueraient pas d’attirer à nouveau des visiteurs à LaHood, relançant ainsi le business autour du saloon: les filles, les paris, le poker...

La problématique indien, jusque là très limitée, pris une dimension plus importante surtout après la capture de Manganas et l'avènement de Cochise.

Les cicatrices de la guerre

En 1865, la guerre battait son plein et la ville de LaHood était toujours partagée entre le nord et le sud. La défaite de Gettysburg avait sonné le glas de l’avancée du général Lee et l’armée confédérée combattait avec l’énergie du désespoir. Des régiments d’éclaireurs, se comportaient comme de vrai bandes de criminelles et ravagaient les états frontaliers, tuant les civiles et pillant les richesses. L’état major nordiste sévit en fusillant ces salopards quand il arrive à mettre la main dessus.

L'histoire dit que l'un de ces chefs de bandes, échappant à ses poursuivants, il trouva refuge avec ses derniers fidèles, au nouveau Mexique... Non loin de LaHood et Paso del Loco...